Secrets de Fée

J’ai reçu “la fille du scorpion” de Théane Rose en SP gratuitement par la maison d’édition Cordes de Lune. Clairement charmée par la couverture de ce roman, je ne savais pas exactement vers où je me dirigeais, les résumés de cette ME étant toujours un peu mystérieux.

Magdalena est une jeune femme lambda. Elle vit à Paris avec sa soeur jumelle Mary, elle n’aime pas ses études, vient de se séparer de son copain et de faire une fausse couche. Autant dire que quand leur père leur propose de venir en voyage avec lui en Ecosse, elle saute sur l’occasion. Malheureusement, suite à une dispute, Mag se retrouve seule perdue dans les landes écossaises. Un changement  va s’opérer en elle et elle va faire des rencontres qui vont mettre en lumière son passé, chambouler son présent et son avenir.

Ce roman m’a fait passer par toutes les émotions. J’ai tout d’abord été déroutée par le fait qu’il n’y ait pas de chapitre et par les flashbacks très nombreux. J’ai vraiment eu beaucoup de mal pendant les 60 premières pages. L’histoire m’ennuyait, Mag m’ennuyait. J’ai pensé à abandonner. Et ça n’avait pas été un SP, je l’aurais fait ! Et j’aurais eu bien tort !

A partir des 66-70 pages, Mag fait une rencontre et l’histoire prend une autre dimension, avec beaucoup de révélations et une profondeur inattendue de l’histoire. J’ai été surprise par le  déroulé de l’histoire et par la galerie de personnages qui ont un destin plus ou moins funeste.

J’ai beaucoup aimé la profondeur des personnages. Magdalena subit beaucoup de changements aussi bien physiques que moraux et j’en suis encore bouleversée. 

Il n’y a aucune incohérence dans le récit. L’autrice fait des choix très osés dans le déroulé de son histoire. L’écriture est très fluide. Mais attention, l’histoire demande beaucoup d’attention et d’implication au lecteur.

J’ai fini ce roman il y a peu, et je n’arrête pas d’y penser. A tel point que j’ai du mal à me concentrer sur d’autres lectures. Je ne saurais dire si ce roman  atypique a été un coup de cœur ou pas, mais il faut admettre qu’il ne laisse pas indifférent tant ce fut une expérience dense et intense ! A vous de vous faire votre propre opinion !

A cause de mon travail, j’ai été amenée à beaucoup me déplacer sur Rennes et sa région. A l’occasion d’une semaine dans un quartier de Rennes, où je n’avais jamais mis les pieds, j’ai découvert la librairie l’Astrolab. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que cette librairie était également la maison d’éditions Argyll ! Ni une ni deux, me voilà en train de fouiner me sentant littéralement au paradis du lecteur de SFFF ! J’ai trouvé un petit planet opéra dont je n’avais jamais entendu parler et j’en ai profité pour demander au libraire ses recommandations en science fiction chez Argyll. Il m’a conseillé plusieurs romans, mais surtout ce petit recueil de nouvelles “Deux hommes dans les confins” de Robert Sheckley. Je l’ai averti : moi, j’aime pas les nouvelles ! Mais il a continué à me le vendre de telle manière que je n’ai pu que craquer et l’acheter ! 

Deux hommes dans les confins, c’est l’histoire de Arnold et Gregor qui ont monté leur entreprise de décontamination de planètes. Evidemment, cela se passe dans un futur très lointain, hein ! Leur petite entreprise ne marche pas trop, des géants de la purification planétaire étant leaders sur le marché. Mais quand les autres entreprises refusent, c’est à eux que reviennent les contrats. Au programme : planète hantée, bateau têtu, rongeurs invisibles… Le tout dans une ambiance loufoque et très drôle !

Robert Sheckley est un écrivain de science-fiction aujourd’hui décédé qui a écrit les nouvelles de ce recueil entre les années 50 à 80. J’avais peur que ces dernières soient un peu datées, obsolètes. Mais pas du tout ! J’ai été emportée par ces courts récits qui ont une vraie histoire avec un début, un milieu et une fin sans sensation de trop peu, comme je le regrette souvent. J’ai beaucoup ri. Les deux compères se mettent dans des situations pas possibles (souvent à cause d’Arnold d’ailleurs) et s’en sortent de manière tout aussi improbables grâce à leur débrouillardise et leurs capacités de déduction.

J’ai vraiment passé un super moment et je vais sûrement me pencher sur les autres écrits et recueils de cet auteur !

Sur un coup de tête, j’ai demandé “Les épreuves de la Reine Soleil” de Nisha J. Tuli qui était dispo sur Netgalley, publié en audio aux éditions Thélème. Il a suffi que je lise “épreuves” pour que je sois complètement hypée.

Nous suivons Lor qui est incarcérée depuis son enfance pour une raison inconnue dans la prison de Nostraza. Sa détention se passe mal, étant obligée de se prostituer auprès du directeur de la prison pour survivre, en plus les confrontations avec ses codétenu(e)s sont légion. Heureusement, elle peut compter sur Tristan et Willow, ses frère et sœur. Un jour, elle est envoyée au trou et contre toute attente, alors qu’elle est presque morte, elle en est arrachée à la faveur d’une émeute par un fae. Elle se réveille dans une chambre où on lui annonce qu’elle va participer à des épreuves mortelles en compagnie d’autres jeunes femmes (les Hommages). Elle a alors trois choix : elle réussit et elle devient la prochaine Reine Soleil ; elle perd et elle retourne à Nostraza ; elle meurt et elle reste morte. Tadaaaa ! Autant dire que Lor n’a rien à perdre et tout à gagner. Elle va donc se battre d’autant que le Roi Soleil (son potentiel futur mari), Atlas, est chaud comme la braise !

Romantasy bonjour, les scènes de s*xe sont légion dans ce roman et tout aussi inutiles ! Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi cru. Loin d’être traumatisée par son passé, Lor est plutôt toujours partante surtout quand Atlas ne passe pas loin. Autant j’ai aimé les épreuves, plutôt bien construites et cohérentes, avec Lor qui se transcende et devient hyper badass, autant les passages avec le Roi et avec les autres Hommages m’ont laissée froide. 

Le personnage de Lor est assez bien construit, mais les autres concurrentes sont caricaturales. Atlas est faux et hypocrite (mais qu’est-ce qu’elle lui trouve ?). Tous les faes sont cruels gratuitement, notamment Gabriel.

Le gros point positif de l’audiobook tient aux deux narrateurs qui font une excellente lecture. Leur jeu d’acteur est vraiment cool.

En conclusion, l’histoire est sympa et tient en haleine, mais on dirait que l’autrice avait une liste de tropes à cocher et qu’elle les a mises en vrac dans son roman. Dommage. Je ne sais pas si je lirais la suite.

Vous avez pu passer les différents tomes du Trône des Magiciens de Jupiter Phaeton régulièrement ces derniers mois. A chaque fois, j’ai passé un bon moment avec cette saga, qui m’a gentiment été envoyée gracieusement par l’autrice. J’ai enfin lu le tome 3 qui clôt cette saga.

Suite aux différents évènements du tome 2, Katleen, Shander et Sett se retrouvent enfermés à Saphyria, sans moyen d’en sortir, se demandant si Liam les a trahis pendant que Azir et les autres magiciens essaient de faire face à la brume qui envahit l’Angleterre, détruisant toute vie. L’histoire est mal engagée que ce soit d’un côté ou de l’autre. Comment sauver à la fois la terre et Saphyria ? Et si le salut venait de Katleen et de son phénix ? 

L’histoire met un coup d’accélérateur dans ce tome. Katleen qui maîtrisait à grand peine ses pouvoirs magiques et son phénix dans le tome précédent se met à faire des trucs de dingue ! Peut-être un peu trop. Mais à part ça, j’ai adoré ce tome, comme tous les autres. Cette saga va être une de celles que je vais recommander sans réserve. Chaque tome apporte son lot de révélations et de voyages. J’ai adoré suivre les personnages d’un endroit à l’autre, d’une découverte à l’autre. L’explication finale est cohérente, même si au final j’ai eu une impression de “tout ça pour ça”. Mais qui suis-je pour juger ? J’ai beaucoup aimé la fin en demi-teinte, pas totalement happy end. L’autrice est cruelle avec ses personnages, et c’est totalement ok. Je me suis beaucoup attachée aux différents personnages et mon petit cœur a saigné à plusieurs moments. 

Vraiment, une saga coup de cœur que je relirai avec plaisir autant pour le plaisir de retrouver les personnages que de compulser les objets livre qui sont très beaux avec leurs multiples illustrations/cartes ! Qu’attendez vous pour plonger dans cet univers entre Londres et Saphyria ?

Ces derniers temps, je fais beaucoup de trajets en voiture dans le cadre de mon travail. Ça me permet de dégommer ma PAL audio ! Merci à Netgalley de me fournir tant de bons livres audio et notamment à Lizzie pour ma dernière lecture : “Thieves’ gambit” de Kayvion Lewis.

Ross Quest est une adolescente de 17 ans qui est née dans une famille de voleurs. Le vol est plus qu’une tradition pour sa mère, c’est un art de vivre ! Ross ne souhaite pourtant qu’une chose : vivre une vie normale. Un jour où elle a décidé de s’enfuir, le destin en décide autrement : sa mère est enlevée, et la seule manière pour elle de la sauver est de participer au Trophée des voleurs, une compétition aussi illégale que dangereuse. La compétition est féroce et chacun a de bonnes raisons de vouloir remporter le Trophée. Pour Ross, l’échec est inenvisageable : la vie de sa mère en dépend !

J’ai beaucoup aimé ce Ocean’s eleven à la mode adolescente. Ce roman a été un bon divertissement avec des retournements de situation en pagaille. 

Ross a un mantra au début du roman : “ne fais confiance à personne”, qui est mis à mal par la rencontre avec ses adversaires qui se révèlent, pour certains, devenir au fil du temps des amis, ce qui est déroutant pour elle. J’ai beaucoup aimé son évolution, ses doutes et ses déceptions. C’est un beau personnage. 

A la lecture de ce genre de roman, j’ai toujours l’intuition d’un plot twist au pire moment, d’un personnage qui retourne sa veste… Et j’ai vraiment été servie à la lecture des aventures de Ross. Impossible de s’ennuyer ! J’étais toujours à me demander où était la vérité, les faux semblants, les mensonges… 

Ce roman était servi par un joli jeu d’acteur de la part de la narratrice du livre audio qui fait admirablement bien les différentes voix féminines. Malheureusement ce n’est pas le cas pour les voix masculines qui sont un peu toutes les mêmes et caricaturales, à part celle de Milo qui dépeint bien sa personnalité. 

J’ai vraiment beaucoup aimé cette lecture qui, sans être transcendante, m’a fait passer un bon moment et je lirais avec plaisir la suite !

Ahhhhhh ! Enfin la suite et fin de la saga “The prison healer” de Lynette Noni est sortie avec le tome 3 “The blood traitor”. Les deux premiers tomes étant des coups de cœur, j’ai sauté sur l’occasion pour faire une lecture commune avec mes copines Anaïs et Laurie.

Suite aux événements du tome 2, Kiva est de retour à la case départ : Zalindov. Bizarrement, les cartes sont mélangées et les ennemis d'hier deviennent les alliés d’aujourd’hui. Au comble du désespoir, Kiva est prête à se laisser mourir, mais un évènement surprenant l’entraîne dans une épopée à travers tout Wenderall !

Qu’on se le dise, The Prison Healer est une saga coup de cœur ! Tous les tomes sont aussi excellents les uns que les autres. Ce tome-ci a été parfait de bout en bout, même si mes amies y ont trouvé des longueurs. Moi non, j’ai adoré chaque minute passée à Wenderall en compagnie de Kiva. J’adore cet univers de fantasy avec sa magie et les surprises qu’il nous a réservé. J’y étais tellement bien que je n’avais pas envie de le quitter, j’ai savouré chacune des pages de ce roman, de cette saga dans sa globalité. 

J’ai beaucoup aimé la plume de l’autrice. Elle n’a aucune difficulté à décrire les situations, les batailles, les concepts de l’univers. Je n’ai été perdue à aucun moment. Les complots politiques, les difficultés ne sont pourtant pas absents de l’intrigue. 

Les personnages sont bien fouillés. Ils sont très gris, apprennent de leurs erreurs, évoluent, se dévoilent. J’ai beaucoup aimé Kiva dans ce tome qui sait (enfin) ce qu’elle veut, et elle galère un max. J’ai adoré la voir souffrir (pourtant je l’adore hein !) car il ne pouvait en être autrement. Et j’ai toujours autant aimé retrouver Jaren (parfait, ce type !), Tipp (tellement chou) et Caldon (<3).

Bref, vous l’avez compris, je suis complètement fan de cette saga et j’espère que l’autrice en écrira une autre dans le même univers ! 

Roumanie, XIXe siècle. Sebastian est devenu le tuteur d’Antha à la mort de ses parents. Anglais tous les deux, ils sont venus en Roumanie pour mettre en ordre les affaires d’un oncle récemment décédé. Lors du trajet en calèche, un accident se produit et ils se retrouvent tous les deux, de nuit et lors d’un orage, seuls au milieu d’une forêt. Après une longue marche éprouvante, ils voient un manoir et décident d’aller frapper à la porte. Très bien accueillis par le Comte Stanislas, ils s’endorment dans des chambres luxueuses. Le lendemain matin, Sebastian se réveille dans une auberge à des kilomètres de là. Antha n’est pas avec lui. Il ne fait aucun doute que le Comte la séquestre dans son manoir. Et ce Comte tient plus du monstre que du châtelain d'après les histoires que lui racontent les villageois. A partir de ce moment, Sebastian n’aura de cesse de vouloir retrouver sa cousine. Mais à quel prix ?

“Le miroir de nuit” de Ardell T. Hel m’a été gentiment et gracieusement envoyé par les éditions du petit caveau. Je les remercie grandement pour cette découverte.

Je n’ai pas l’habitude des romans historiques fantastiques. Celui-ci est très bien écrit. Les personnages ne sont ni bons ni mauvais. Ils ont beaucoup de défauts et autant de qualités, que ce soient Antha, Sebastian ou même Stanislas. Je les ai tous bien aimés. Les différents personnages sont victimes ou agresseurs lors de scènes violentes mais celles-ci ne sont ni décrites ni nommées précisément, plutôt suggérées.

J’ai bien aimé l’histoire même si certains moments ont été assez longs. L’autrice a pris son temps pour poser l’histoire et les différents événements qui conduisent à sa conclusion. Dans les dernières pages, le rythme s’accélère enfin pour un final éblouissant. Ce roman est extrêmement sombre, comme si l’intégralité de l’histoire se passait entièrement la nuit. L’écriture de l’autrice est idéale pour dépeindre l’ambiance glauque et sale de son roman.

Il est à noter que ce roman est le premier tome d’une sag, même s’il a une fin bien définie.

J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman mais il me laisse malgré tout un goût d’inachevé. Je me demande bien ce que l’autrice nous réserve dans la suite !

J’ai déjà lu plusieurs livres de Régis Chaperon. J’aime beaucoup la plume de cet auteur, c’est pourquoi, je n’ai su résister quand il m’a proposé de lire “Un siècle de papillons” via Simplement Pro.

PI-Ro est un robot babysitter acheté par Allan et Iris, pour s’occuper de leur bébé Emilie. Dès le premier regard, il se passe quelque chose dans son cœur cybernétique. A partir de là, il fera tout ce qu’il pourra pour Emilie. Renommé Piero par cette dernière, il va changer grâce à elle, et s’interroger sur sa condition de robot. Son évolution inédite va le rendre de plus en plus humain.

Cette histoire toute douce est exactement ce dont j’avais besoin après ce mois de mars très chargé au niveau professionnel. L’écriture de l’auteur est chargée de cette douceur, de cette compréhension. Je me suis prise à aimer Piero et à regretter de ne pas l’avoir dans ma vie tout comme Emilie. Leur relation à tous les deux est unique et très belle. 

J’ai beaucoup aimé les différents personnages, même ceux que l’on voit finalement peu, mais qui ont de l’importance aux yeux de Piero.

 Tout le roman se passe du point de vue de ce dernier, avec beaucoup d'introspection et d’interrogations sur la vie, la mort, la conscience de son existence… Ses raisonnements vont au-delà de sa condition de robot et c’est en celà que c’est intéressant. 

J’ai vraiment passé un bon moment avec ce tout petit roman mais qui s'interroge sur beaucoup de choses, tout en bienveillance. Je ne peux que vous encourager à le découvrir et à m’en faire un retour si le cœur vous en dit !

J’ai adoré le premier tome de la saga “Le Lys de feu” de Jacquelyn Benson que j’avais découvert en audiobook grâce à Netgalley et à VOolume. J’ai récidivé avec le tome 2, “la Houle éclatante”, toujours avec les mêmes partenaires.

6 mois après les événements du tome 1, Lily essaie toujours d’apprivoiser son don avec l’aide d’Ash. Malgré tout, alors que l’ombre de la guerre plane sur l’Angleterre, Lily est assaillie par une vision de la destruction de Londres. Avec ses amis, elle va tout faire pour que celle-ci ne se produise pas. Malheureusement, il ne lui reste que 3 jours pour ce faire. Une course contre la montre s’engage alors pour Lily, Strangford, Sam et les autres. 

Ce tome est tout aussi excellent que le premier. L’histoire est super bien menée. Les visions de Lily sont tout sauf claires, mais l’autrice arrive à nous les décrire de façon crédible. De plus elle insère à son histoire des faits historiques importants : les manifestations pour l’indépendance de l’Irlande, les prémices de la guerre 14-18, les considérations politiques. C’est vraiment super passionnant découvrir tout ça à partir de la vision du peuple anglais, de leur inconscience de la gravité du conflit à venir. Ce roman est finalement très politique sous couvert d’enquête fantastique.

J’ai adoré les différents personnages qui sont extrêmement bien construits et profonds. Attention à ne pas trop vous y attacher, l’autrice n’est vraiment pas tendre avec eux. Les épreuves qu’ils subissent sont extrêmement marquantes aussi bien psychologiquement que physiquement.

Une très belle et bonne lecture donc, portée par la voix très agréable de la narratrice qui avait lu également le premier tome. 

Et vous, avez vous lu cette saga ? Vous fait-elle envie ?

Etant partenaire 2024 de Sunny Taj, j’ai la chance de recevoir chacun de ses romans. Ca tombe bien, car ils sont tous de bonnes découvertes, d’autant que cette fois, elle s’essaie à la romantasy avec “La querelle des dieux”.

Il y a bien longtemps, suite à l’agression de Nemesis par Zeus, celle-ci n’ayant pas été entendue par les autorités compétentes de l’Olympe, elle a créé une armée de femmes dont le but est de punir les hommes qui font du mal aux femmes. En représailles, Zeus a lui aussi créé son armée de gladiateurs dont le but est d’exterminer toutes les sorcières de Nemesis. Dans un futur proche de notre époque actuelle, les sorcières ont été décimées par les gladiateurs. Elles ne sont plus que trois. La plus jeune, Willow, est le fruit des amours entre une sorcière et un gladiateur. Elle ne comprend pas bien cette guerre et décide d’intégrer le sanctuaire des gladiateurs en se faisant passer pour un jeune garçon. Elle rencontre alors Atikus qui est très différent de tout ce qu’elle imaginait. De leur relation pourrait découler la fin de cette guerre. Mais qui va gagner ? Zeus ou Nemesis ? 

Comme toujours avec les écrits de Sunny Taj, le charme a pris dès les premières lignes. J’adore son écriture, son imagination. Elle a fait des recherches extrêmement poussées en mythologie, tout en plaçant son univers dans un futur dystopique dirigé par Big Brother. C’est extrêmement malin de sa part, cette part de technologie dans ce cadre de dieux et de mythologie.

J’ai adoré Willow. Cette jeune femme est adorable, courageuse, résiliente. J’ai moins aimé Atikus qui est trop macho pour moi. Le gros plus du récit est le personnage de Caesar, le furet. J’ai surkiffé ce personnage qui m’a fait mourir de rire. Ce personnage est très gris. On sent qu’il s’est attaché à Willow, même si ses intérêts sont très perso avant tout.

Bref, une belle réussite que ce roman qui ne souffre d’aucune incohérence. Pour la première fois dans un roman de l’autrice, des scènes muy caliente sont intégrées au récit. Celles-ci servent le récit et ne sont pas trop nombreuses, donc c’est cool.

Je conseille donc ce roman addictif à tous les fans de dystopies et de mythologie !